Marionnette à fils, par Anne-Sophie CASAGRANDE (2017)
Récit de Cathy Raemy
Quelques années ont passé depuis la période triomphante où le prénom de Bérangère était sur les lèvres du presque tout Paris, du bien discret mais oh combien fameux établissement : «Les Volutes de Maryse», fréquenté autant des hommes de passage que des femmes parfois rivales et alliées, dès lors que son succès battait son plein.Mutine, espiègle et à la fois délicatement snob et raffinée, Bérangère avait de quoi ravir les désirs et les imaginaires les plus voraces.
Son époque de prédilection en termes de popularité, fut entre les années 1850 et 1870. La défaite de 1871 ayant relégué les courtisanes dans une autre catégorie sociale. On leur demande alors d’être plus discrètes, moins insolentes et de ne pas usurper le rôle de la bourgeoisie.
Ainsi, utilisant sa culture et les grâces de son intelligence, Bérangère sut tirer son épingle du jeu et tint dès lors maison chez elle, uniquement sur présentation. Elle y donna des dîners et des soirées très prisées pour certaines réunions que l’on nommait pudiquement « L’affranchissement des convenances ordinaires du monde », qui attiraient des hommes en quête de sensations et de valeurs sûres.
Parties cachées révélées à l’acheteur
Prix vente : 4’500 CHF
Possibilité de louer une marionnette selon sa disponibilité pour 1 CHF par jour, à partir d’une année, soit pour un événement ponctuel (tarif à négocier)